Communiqués de presse

L’avenir du secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse repose sur les jeunes travailleurs

Février 19, 2014

Nouvelle-Écosse – Compte tenu du départ à la retraite de bien plus de 6 000 travailleurs au cours des 10 prochaines années, le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse devra redoubler d’efforts pour attirer davantage de jeunes, selon ConstruForce Canada.

Le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2014-2023 publié aujourd’hui par ConstruForce Canada fait état d’une croissance modérée de l’emploi, tandis que le secteur fera face à une hausse des départs à la retraite et des projets du secteur primaire dans d’autres provinces.

« Jusqu’à 25 % de la main-d’œuvre prendra sa retraite au cours de la prochaine décennie, ce qui entraînera un besoin réel de jeunes travailleurs qualifiés, explique Mme Rosemary Sparks, directrice générale de ConstruForce Canada. Le secteur de la construction offre beaucoup de possibilités, ce qui en fait un excellent choix de carrière pour les jeunes. »

  • Les possibilités d’emploi se déplaceront vers les projets industriels et de services publics, et les secteurs de la construction commerciale, industrielle et liée aux services publics favoriseront le maintien des niveaux d’emploi actuels. Une croissance modeste de l’emploi ainsi des gains et des pertes équivalents équilibreront l’activité au cours de la plupart des années, jusqu’en 2023.

  • L’emploi demeurera inchangé dans le secteur résidentiel, alors qu’un gain au chapitre de la rénovation résidentielle compensera un ralentissement modéré dans le secteur des nouvelles habitations.

  • Plus âgée que la moyenne, la main-d’œuvre de la Nouvelle-Écosse contribuera à l’accélération du rythme des départs à la retraite, alors qu’un peu plus de 6 600 travailleurs prendront leur retraite au cours des 10 prochaines années, et ce, dans l’ensemble des 33 métiers et professions faisant l’objet d’un suivi.

« Des projets dans d’autres provinces et secteurs, comme celui de la construction navale, poseront des défis au secteur de la construction en matière de main-d’œuvre qualifiée, ajoute Mme Sparks. Voilà la nouvelle réalité qui fera en sorte qu’il sera plus important que jamais de recruter, de former et de retenir des travailleurs qualifiés. »

ConstruForce Canada est un organisme national, dirigé par le secteur, voué à l’élaboration, en temps opportun, de données et d’analyses précises sur le marché du travail qui contribuent à répondre aux besoins en main-d’œuvre et à ceux du secteur de la construction du Canada. ConstruForce consulte les intervenants du secteur, notamment les propriétaires, les entrepreneurs, les groupes syndicaux et les gouvernements pour compiler et valider son information sur le marché du travail. Visitez le site : www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Rosemary Sparks, directrice générale de ConstruForce Canada – par courriel à sparks@buildforce.ca ou par téléphone au 905 852-9186

Financé par le gouvernement du Canada

L’avenir du secteur canadien de la construction repose sur la mobilité de la main-d’œuvre

Février 18, 2014

Ottawa – Le secteur de la construction du Canada devra attirer davantage de jeunes et de travailleurs provenant d’autres régions, provinces et pays afin de répondre à ses besoins changeants en matière de main-d’œuvre, selon les nouvelles prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada.

« À mesure que les grands projets démarreront et prendront fin, la mise en place d’une nouvelle main-d’œuvre mobile représentera une priorité pour le secteur, affirme Mme Rosemary Sparks, directrice générale de ConstruForce Canada. Cette mesure permettra de combler les lacunes en matière de compétences, étant donné que jusqu’à un quart des travailleurs de la construction prendront leur retraite au cours de la prochaine décennie. »

Le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2014-2023 publié par ConstruForce Canada indique que la forte demande de main-d’œuvre se poursuivra dans l’Ouest tandis que certains marchés ralentiront dans l’Est. Par conséquent, il faudra faire appel à davantage de travailleurs provenant d’autres provinces et pays, particulièrement pendant les périodes de pointe.

La mobilité sera essentielle pour répondre aux besoins du secteur au cours des cinq prochaines années, compte tenu de la pénurie de travailleurs ayant une expérience et des compétences spécialisées dans certaines régions. Il faudra jusqu’à 300 000 nouveaux travailleurs pour remplacer les retraités et répondre à la demande liée aux projets au cours des dix prochaines années. Cette demande différera en fonction des provinces et des métiers.

Par ailleurs, les prévisions annuelles de ConstruForce Canada font état de trois cycles distincts associés à la main-d’œuvre, selon les régions et secteurs ci-dessous :

  • Les projets du secteur primaire à Terre-Neuve-et-Labrador et dans le nord de l’Ontario entraîneront un accroissement des besoins en main-d’œuvre jusqu’en 2014 ou 2015. En Alberta, les besoins en main-d’œuvre liés aux projets d’exploitation des sables bitumineux et de réinvestissement de maintien et d’entretien atteindront de nouveaux sommets en 2019. Dans le nord de la Colombie-Britannique, de nouveaux projets d’envergure du secteur primaire et d’infrastructure porteront l’emploi dans le secteur de la construction à un sommet sans précédent en 2017.
  • En Ontario, de nouveaux projets miniers, d’infrastructure – notamment d’agrandissement du système de transports collectifs – et de remise en état de centrales nucléaires dicteront la croissance de l’emploi au cours de la prochaine décennie.
  • L’expansion ralentira en Saskatchewan, mais les besoins en main-d’œuvre demeureront bien au-dessus des niveaux historiques.

Le Manitoba connaîtra une phase de reprise et d’expansion, tandis que le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard maintiendront leurs niveaux d’emploi.

La construction non résidentielle sera le principal moteur de la croissance de l’emploi, compte tenu des besoins cycliques de main-d’œuvre associés à une série de grands projets du secteur primaire, d’infrastructure et de services publics dans de nombreuses provinces, et d’une croissance constante, mais plus modérée, dans les secteurs de la construction commerciale et industrielle.

La construction résidentielle ralentira, alors que plusieurs marchés provinciaux de l’habitation ont subi un léger recul en 2013, qui sera suivi d’une reprise modérée jusqu’en 2015 et 2016. L’emploi dans le secteur de la construction résidentielle de certaines provinces demeurera sous les sommets de 2007 jusqu’en 2023. L’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique enregistreront des résultats légèrement supérieurs et une faible hausse de l’emploi dans le secteur résidentiel de 2014 à 2023. La variation au sein du marché du secteur résidentiel découlera de la faible croissance démographique et de la baisse du nombre de mises en chantier, qui s’ajustera à la formation de ménages. Le secteur de la rénovation poursuivra sa croissance et compensera en partie la baisse au chapitre des nouvelles habitations.

« Il faut une planification et des investissements à long terme pour répondre à la demande de main-d’œuvre qualifiée, ajoute Mme Sparks. Chaque région doit s’efforcer d’attirer les jeunes, les femmes, les Autochtones et les nouveaux venus vers des carrières en construction, de manière à grossir les rangs de futurs spécialistes, contremaîtres et surveillants. »

ConstruForce Canada est un organisme national, dirigé par le secteur, voué à l’élaboration, en temps opportun, de données et d’analyses précises sur le marché du travail qui contribuent à répondre aux besoins en main-d’œuvre et à ceux du secteur de la construction du Canada. ConstruForce consulte les intervenants du secteur, notamment les propriétaires, les entrepreneurs, les groupes syndicaux et les gouvernements pour compiler et valider son information sur le marché du travail.

Visitez le site : www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Rosemary Sparks, directrice générale de ConstruForce Canada – par courriel à sparks@buildforce.ca ou par téléphone au 905 852 9186

Financé par le gouvernement du Canada

Minimiser la pénurie de métiers spécialisés au Canada – un manque de vision

Octobre 30, 2013

ConstruForce Canada affirme qu’il faut agir dès maintenant

Ottawa – Selon ConstruForce Canada, un récent rapport des Services économiques TD portant sur la pénurie de travailleurs de métiers spécialisés au Canada pourrait masquer les véritables et sérieux défis en matière de main-d’œuvre qualifiée auxquels doit faire face le secteur de la construction du Canada.

« Dans les faits, il y a, et il y aura, de graves défis en ce qui concerne les travailleurs de métiers spécialisés du secteur de la construction dans certaines régions du Canada que l’on ne peut tout simplement pas ignorer, a expliqué Rosemary Sparks, directrice générale de ConstruForce Canada, un organisme national, dirigé par le secteur, qui établi des prévisions cruciales sur le marché du travail. Même si nous appuyons la recommandation des Services économiques TD selon laquelle le Canada ne peut pas se permettre d’adopter une approche attentiste, nous constatons que le rapport ne s’attarde pas aux défis particuliers révélés grâce à une analyse plus détaillée des marchés du travail propres au secteur. »

La vigueur de la demande issue de la construction liée au secteur primaire au Canada continuera d’exercer des pressions considérables sur un marché du travail dont les conditions sont déjà serrées dans l’Ouest canadien, le nord de l’Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador au cours de la prochaine décennie. Dans ces provinces, les défis occasionnés par une main-d’œuvre vieillissante et des pénuries de travailleurs de métiers spécialisés sont réels. Par exemple :

  • À l’heure actuelle, des pénuries de travailleurs de métiers spécialisés, notamment de charpentiers-menuisiers, de plombiers, d’électriciens et de soudeurs, risquent de nuire aux calendriers des projets et d’occasionner des retards de production à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Le défi pour le secteur consistera à répondre à la demande de travailleurs de métiers spécialisés de la construction, compte tenu d’une nouvelle vague d’investissements dans la construction visant les sables bitumineux en Alberta à court terme.
  • En Colombie-Britannique, d’importants projets miniers et de GNL devraient démarrer au cours des prochaines années, mettant de nouveau le secteur au défi de répondre à la demande de travailleurs de métiers spécialisés de la construction.

ConstruForce Canada consulte sans cesse les intervenants du secteur et surveille constamment la conjoncture économique, les grands projets de construction proposés et l’offre de main-d’œuvre afin de fournir chaque année des données et des rapports prévisionnels détaillés sur le marché du travail de la construction que le secteur de la construction du Canada peut utiliser pour répondre à la demande de main-d’œuvre qualifiée.

« Selon nos prévisions, il faut s’attendre à une pénurie de travailleurs de métiers spécialisés de la construction au cours de la prochaine décennie étant donné le démarrage de nouveaux projets et le départ à la retraite de 200 000 travailleurs ou près de 25 % de la main-d’œuvre de la construction, a ajouté Mme Sparks. Il est maintenant venu le temps de planifier rigoureusement pour les années à venir et de faire la promotion des carrières dans les métiers spécialisés. Le secteur doit se doter de stratégies à court et à long terme afin de s’assurer de la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée pour répondre à la demande. Notre économie aussi en dépend. »

ConstruForce Canada est un organisme national, dirigé par le secteur, voué à l’élaboration, en temps opportun, de données et d’analyses précises sur le marché du travail qui contribuent à répondre aux besoins en main-d’œuvre et à ceux du secteur de la construction du Canada. Visitez le www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements :

Rosemary Sparks
Directrice générale, ConstruForce Canada
sparks@construforce.ca
905-852-9186

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